Depuis plus de vingt ans, Acrimed fait vivre une critique des médias indépendante et exigeante. Mais notre activité repose sur de faibles ressources financières. La conclusion de notre Assemblée générale, qui s’est tenue le 9 février 2019, est claire et nette : pour poursuivre notre combat, nous avons besoin de votre soutien !
Jamais la critique des médias n’a été autant d’actualité. Dans cette période de mobilisations sociales, les valets médiatiques du pouvoir se déchaînent. La concentration bat son plein dans la presse, et accentue la mainmise de quelques milliardaires sur l’information. La liberté d’informer, et le droit à être informé, sont remis en cause par des lois liberticides.
C’est pourquoi Acrimed est présente sur de nombreux fronts. Pour contester, mobiliser, porter des alternatives et faire de la question des médias une question politique. Et dans ce combat inégal face aux tenants de l’ordre médiatique, nous avons besoin de vous !
Comment nous soutenir ? En donnant bien sûr : https://boutique.acrimed.org/faire-un-don
Et mieux encore, car Acrimed est d’abord et avant tout une association dont le combat est collectif : en adhérant : https://boutique.acrimed.org/adh%C3%A9sions-abonnements
Dons et cotisations ouvrent droit à déduction fiscale.
Comme nous, vous êtes pour une réappropriation démocratique des médias ? Vous pouvez commencer en vous appropriant un peu… Acrimed.
Vous trouverez ci-dessous plus d’informations sur notre financement et sur notre association.
Un grand merci à vous, qui faites vivre la critique des médias !
Notre financement
Notre association tient à son indépendance : nous ne recourons ni à la publicité ni aux subventions . De plus, nous avons fait le choix d’un site gratuit, accessible sans conditions.Plus des trois-quarts des ressources d’Acrimed proviennent de ses adhérent·e·s et donateurs·rices, loin devant les abonnements et les ventes de notre magazine Médiacritique(s) (21 %) et celles de la boutique (2 %).
En 2018, nous sommes parvenus, en grande partie grâce à votre générosité, et nous vous en remercions, à rassembler 115 000 euros, qui nous ont permis de financer nos activités dans leur diversité. Mais cette année encore, nous aurons besoin de votre concours.
Que faisons-nous de cet argent ?
En 2018, 60 % des dépenses de notre association étaient destinées à payer les salarié·e·s, qui contribuent fortement à l’activité rédactionnelle, à la gestion administrative et à l’animation d’Acrimed. Au 1er janvier 2019, trois personnes travaillent pour notre association (à temps plein).
Les autres dépenses de l’association en 2018 concernaient les frais d’impression de notre revue trimestrielle Médiacritique(s) et des tracts (11 %), les affranchissements (5 %) et les loyers de notre local (8 %). À cela il faut ajouter divers frais de fonctionnement : locations de salles, frais de déplacement, hébergement du site Internet, etc.
Notre association
Née du mouvement social de 1995, dans la foulée de l’Appel à la solidarité avec les grévistes, notre association, pour remplir les fonctions d’un observatoire des médias s’est constituée, depuis sa création en 1996, comme une association-carrefour.Elle réunit des journalistes et salariés des médias, des chercheurs et universitaires, des acteurs du mouvement social et des « usagers » des médias. Elle cherche à mettre en commun savoirs professionnels, savoirs théoriques et savoirs militants au service d’une critique indépendante, radicale et intransigeante. Acrimed poursuit plusieurs objectifs :
Informer
Informer sur l’information (sur son contenu et sur les conditions de sa production), sur les médias, sur les journalismes et les journalistes, grâce à la mise en commun de savoirs théoriques, de savoirs professionnels, de savoirs militants.
Contester
Contester l’ordre médiatique existant, sa concentration, sa financiarisation, la marchandisation de l’information et de la culture, l’anémie du pluralisme et du débat politique, l’emprise des sondages (et des instituts qui en font commerce), les connivences, les complaisances, l’implication des entreprises médiatiques dans la contre-révolution néolibérale… Contester également celles et ceux qui dominent et perpétuent un ordre médiatique qui, en l’état, est tout sauf le pilier d’une véritable démocratie.
Mobiliser
Mobiliser et se mobiliser avec toutes les forces disponibles (partis, syndicats, associations…) pour construire un véritable front de lutte à la mesure des enjeux. La question des médias est une question politique essentielle, elle doit le devenir ou le redevenir, et doit faire l’objet d’un combat politique.
Proposer
Proposer des transformations en profondeur des médias. Si un autre monde est possible, d’autres médias le sont aussi. Et pour qu’un autre monde soit possible, d’autres médias sont nécessaires. C’est pourquoi Acrimed s’efforce d’élaborer des propositions, précises et concrètes, qui font l’objet d’un débat toujours ouvert au sein de l’association et avec nos partenaires.
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