vendredi 21 décembre 2018

APPEL D'ACRIMED : FACE AUX DÉRIVES MÉDIATIQUES, RÉAPPROPRIONS-NOUS LES MÉDIAS !


L'association ACRIMED lance un appel à l’ensemble des forces politiques de la gauche de gauche, aux journalistes et à leurs syndicats, aux collectifs de journalistes précaires, aux médias alternatifs comme à l’ensemble des usagers des médias, pour contester les dérives médiatiques actuelles et penser urgemment la réappropriation démocratique des médias (des) dominants !




Le traitement médiatique des mouvements sociaux en cours, et en particulier celui des gilets jaunes, n’est hélas pas surprenant. Toutefois, la mobilisation des médias dominants en défense du pouvoir politique et des forces de répression a pris depuis quelques semaines des proportions inédites.

Plus que jamais, les médias dominants jouent le rôle de gardiens de l’ordre établi.


Face à un mouvement s’inscrivant dans la durée, à la diversité de ses revendications, à sa popularité, et à la situation de crise politique dans laquelle il est en train de plonger le gouvernement, les maîtres (grands ducs et petits marquis) de l’espace médiatique resserrent les rangs. Il s’agit coûte que coûte de trouver des solutions de « sortie de crise » pour préserver le gouvernement en place, afin qu’il « garde le cap » des « réformes » libérales, et surtout de défendre les institutions qui contribuent à légitimer son pouvoir comme celui des tenanciers des grands médias. Le tout dans une surenchère autoritaire qui appuie et avalise l’emploi de la force par l’État ou appelle à davantage de répression. Des objectifs parfaitement synthétisés par Bernard-Henri Lévy, éternel phare de la pensée médiatique, dans un appel résumant l’esprit qui règne parmi les chefferies éditoriales des « grandes » rédactions : « Que Manu parle ou pas, que l’on soit d’accord avec lui ou non, qu’on soit pour ses réformes ou contre, n’a, à cet instant, aucune importance. Face à la montée en puissance des fachos, des factieux et des ennemis de la République, une seule option digne : soutien au Président Manu. »


Contre les médias de démobilisation sociale...


Comme à l’occasion de chaque mouvement social, les chiens de garde se démultiplient et quadrillent la quasi-totalité de l’espace médiatique en décrétant ce que nous devons penser et ce dont il faut parler. Symptôme de la « grande peur » médiatique, tous les mécanismes d’ordinaire utilisés pour la préservation de l’ordre établi sont ici mobilisés à la puissance dix : suivisme vis-à-vis de la communication gouvernementale ; sommations incessantes à ne pas aller manifester ; surexposition des violences (des manifestants) ; injonctions unanimes et unilatérales à les condamner ; délégitimation des revendications sociales et de certains représentants des mobilisations, etc. Autant de rappels à l’ordre déversés de manière continue sur les chaînes d’information telles que BFM-TV, LCI ou CNews.
Si les médias dominants ne fabriquent pas l’opinion à proprement parler (la défiance qu’expriment nombre de manifestants à leur égard en étant une des preuves), ils contribuent, par tous ces mécanismes, à :
- construire une atmosphère anxiogène ;
- définir les revendications sociales et politiques « légitimes » et définir le cadre dans lequel ces revendications doivent s’exprimer ;
- sélectionner et promouvoir la visibilité publique de porte-parole légitimes et de ceux qui ont le droit de s’exprimer.
Dans un tel contexte, les chefferies éditoriales se mobilisent en première ligne : chefs des services politique/justice/police, rédacteurs en chef, éditorialistes et chroniqueurs idéologues sont, de manière encore plus flagrante que d’ordinaire, de véritables militants en service commandé pour la classe dominante et ses oligarques.
Contre ceux-là, notre appel s’adresse aussi à l’ensemble des journalistes, précaires, forçats de l’information dominés par ces hiérarchies étouffantes et dont le travail se trouve souvent mutilé, détourné et saboté selon le seul bon vouloir de leurs patrons et « responsables » : combien de temps encore les tenants du système médiatique pourront-ils exercer leur pouvoir sur le dos des journalistes et en leur nom ?

... mobilisons-nous !


Née dans la foulée du mouvement social de 1995, Acrimed est une association qui dénonce les dérives d’une information trop souvent partiale et biaisée, fabriquée par des fondés de pouvoir de la classe dominante, qui ne trouvent jamais rien à redire au monde tel qu’il va. Un des objectifs de cette lutte consiste dans une transformation radicale de l’espace médiatique, qui passe notamment par l’expulsion des forces de l’argent de cet espace et par l’instauration de conditions permettant une réelle appropriation démocratique de l’expression médiatique et une information libre, indépendante et pluraliste.
C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui un appel déterminé, à l’ensemble des forces politiques de la gauche de gauche, à l’ensemble des journalistes, à leurs syndicats, aux collectifs de journalistes précaires, aux médias alternatifs comme à l’ensemble des usagers des médias à tous nous réunir urgemment. Comment ? Une grande réunion publique en janvier serait une première étape : pour mettre en commun les expériences et préoccupations des uns et des autres, et pour discuter ensemble des actions concrètes à mener afin d’exprimer et faire entendre notre refus des dérives actuelles des médias dominants.

L’espace public et médiatique appartient à tous et ne saurait en aucun cas rester la propriété de la classe dominante. Notre combat doit devenir celui de tout le monde et nous invitons les acteurs des mouvements sociaux à s’emparer de la cause de la libération des médias.

Si vous souhaitez connaitre les suites de cet appel ou vous impliquer dans de futures initiatives, vous pouvez envoyer un message à l’adresse acrimedinfo(à)gmail.com.

                                                             N'HÉSITEZ PAS À FAIRE CIRCULER ET À RELAYER MASSIVEMENT CET APPEL !

 

samedi 15 décembre 2018

A LIRE : "LE "TOURNANT SOCIAL" DE MACRON TOURNE EN ROND FACE AUX GILETS JAUNES"


Un salutaire retour de Samuel Gonthier sur la réception médiatique autour de l'allocution d'Emmanuel Macron en réaction au mouvement des Gilets jaunes.
Passage en revue du service après-vente de la crème d'éditorialistes énamourés de moins en moins scrupuleux à la moindre distance critique à l'égard de la communication du gouvernement...

Extrait : 

"En plateau, Bruno Jeudy salue le génie présidentiel : « C’est des vraies mesures qui vont frapper l’opinion. » Elle a déjà été abondamment frappée lors de multiples manifestations. « Pour Macron, il y a un avant et un après cette intervention. » C’est pas bête, je n’y aurais pas pensé. « On lui reprochait de mener un politique très libérale et d’avoir oublié sa jambe sociale. » Sans doute atteinte par un tir de Flash-Ball. « Là, ce soir, incontestablement, il ne l’a pas oubliée. » Comment le sait-il ? Elle était cachée par la table qu’il n’a pas renversée."


Le billet de Samuel Gonthier est à retrouver sur son blog "Ma vie au poste" ici :

https://www.telerama.fr/television/le-tournant-social-demmanuel-macron-tourne-en-rond-face-aux-gilets-jaunes,n5931016.php



vendredi 30 novembre 2018

AGENDA DE DÉCEMBRE


Des lieux associatifs et culturels lyonnais soutiennent régulièrement notre antenne d'Acrimed 69 en accueillant nos activités dans leurs locaux (MJC, librairie, cafés coopératives, cinémas indépendants).
Nous relayons avec plaisir dans cet agenda plusieurs des évènements qu'ils organisent.

DECEMBRE

Mardi 11/12

[ MÉDIAS- RENCONTRE]

Bibliothèque municipale de la Part-dieu de 12h30 à 13h30

"Le correspondant local à l'heure des médias participatifs"
Rencontre avec Marie-Pierre Joachy, correspondante au Dauphiné Libéré Pays Viennois

"A l’heure où se pose la question d’un journalisme collaboratif où le professionnel est de plus en plus contesté, parce que tout un chacun peut devenir producteur de contenus avec son smartphone et les réseaux sociaux, nous avons voulu mettre en avant une figure intermédiaire dans l’écriture de l’information du quotidien, entre l’amateur et le professionnel : le correspondant de presse locale.
Au service d’un journal et d’un territoire, il est un acteur mal connu voire mésestimé. Il remplit pourtant une mission majuscule dans une presse quotidienne régionale qui s’est profondément transformée pour perdurer.

Marie-Pierre Joachy, correspondante de presse au Progrès Est-Lyonnais puis au Dauphiné-Libéré Pays viennois, racontera comment elle anime une rubrique locale ; elle partagera ses convictions pour une information de proximité vivante, sérieuse et qui n’a rien d’anecdotique".

Intervenant(s) :
Laurent Burlet - Journaliste
Journaliste depuis 10 ans, il a exercé essentiellement dans la région Rhône-Alpes. Il est directeur de la publication Rue89Lyon, qu’il a co-fondé en 2011 avec 4 autres personnes. Première antenne locale de Rue89, Rue89Lyon dispose de sa propre plateforme et est édité par une société économiquement indépendante de Rue89.

Marie-Pierre Joachy - Correspondante de presse, rédactrice Free Lance. Conseil et accompagnement en communication

Infos pratiques :
Entrée libre dans la limite des places disponible / Bibliothèque de la Part-Dieu, 30 Boulevard Marius Vivier Merle - 69003 Lyon  / tel : 04 78 62 18 00


Mercredi 12/12

[ CINÉ-DÉBAT- ECOLOGIE]

 Ciné Café Aquarium à 20 heures
En association avec la revue d'écologie politique SILENCE

Projection-débat du film La Bergère des glaces de Stanzin Dorjai Gya et Christiane Mordelet et en présence de cette dernière.

"Quelque part, dans la vallée de Gya‐Miru au Ladakh, à plus de 5000 m d’altitude, vit une bergère entourée de ses 300 moutons et chèvres "Pashmina" au milieu d’une immense montagne désertique. Avec pour seule compagnie son troupeau et la présence inquiétante de loups et d’un léopard des neiges, une petite radio est son seul lien avec le monde...
" Quand le léopard est entré dans ma tente, j’ai préféré sortir. Il n’y avait pas la place pour deux" ‐ Tsering, la bergère ‐
Le film accompagne Tsering tout au long d’une année. Au gré des transhumances, depuis le village où vit sa famille, jusqu’aux hauts plateaux à 5600m d’altitude. La bergère nous fait partager son mode vie, en communion avec le monde minéral qui l’entoure, où sa tente est un abri dérisoire contre le vent glacial et les animaux sauvages.
À quarante ans passés, cette activité pastorale devient très difficile physiquement et les changements climatiques font peser une menace sur le maintien des troupeaux en altitude. Ce n’est pas sans inquiétude que Tsering se demande ce que deviendra sa vie, ses animaux et son village si elle doit quitter sa montagne. Avec l’arrêt de son activité de bergère, c’est toute l’agriculture traditionnelle qui est menacée, car ce sont les moutons qui fournissent l’engrais indispensable."

Infos pratiques : 

Ciné Café Aquarium : 10 rue Dumont, 69004 Lyon / Métro ligne C arrêt Place de la Croix-rousse.
Réservation conseillée au 04 26 63 28 99 ou au 09 81 96 94 29 ou sur le site : http://aquarium-cine-cafe.fr/


Jeudi 13/12

[ CINÉ-DÉBAT- NUMÉRIQUE]

MJC SAINT JEAN à 20 heures

Ciné-débat citoyen autour du film Hyper connectés: un cerveau en surcharge de Laurence Serfaty.
Suivi d'un débat avec la présence de chercheurs neuroscientifiques.

"Grâce aux smartphones, ordinateurs et autres tablettes, nous sommes reliés au monde en continu mais ce déluge d’informations menace notre bien-être. Alliant témoignages de cadres victimes de burn out et explications de chercheurs en neurosciences, en informatique ou en sciences de l’information et de la communication, ce documentaire captivant passe en revue les dangers de cette surcharge sur le cerveau.

Il explore aussi des solutions pour s’en prémunir, des méthodes de filtrage de l’information aux innovations censées adapter la technologie à nos besoins et à nos limites., Un tour d’horizon éclairant des risques de l’hyperconnexion et des remèdes possibles."

Infos pratiques : MJC Saint Jean - salle Léo Férré : 5 place St Jean, 69005 Lyon / tel : 04 78 42 48 71 / Métro ligne D arrêt Vieux Lyon.
Entrée libre avec réservation préalable ici : https://www.yesgolive.com/salle-leo-ferre-lyon/hyperconnectes-projection-debat?fbclid=IwAR2QnMHl5KTN8L6K5eIGonBiIvOQvmOKl2nS6ke79LbsnBCGT1H1PL_Biew


Vendredi 14/12

[ MÉDIAS- ATELIER]

Bibliothèque municipale de la Part-Dieu de 12h30 à 13h

"Une image de presse en 30 minutes"

La photographie de presse est une véritable source d'information et supplante parfois le texte, la parole du journaliste, le récit des évènements. Qu’elle soit de presse, vernaculaire, artistique… qu’elle soit sur papier ou en ligne, l’image informative questionne.

Aussi, la Fabrique de l’information vous propose de regarder avec attention et d’analyser pendant 30 minutes, des images de presse largement diffusées, leur portée ou pendant artistiques, de réfléchir à l’intention de leur auteur et d’étudier la chronologie de leur exploitation bien au-delà de la prise de vue pour en mesurer la force et mieux en comprendre leur sens pluriel.

Infos pratiques : Rendez-vous au carré actu au 2ème étage.
Entrée libre dans la limite des places disponible / Bibliothèque de la Part-Dieu, 30 Boulevard Marius Vivier Merle - 69003 Lyon  / tel : 04 78 62 18 00


Jeudi 20/12

[ REVUE- RENCONTRE]

Maison des Passages de 20h à 22 heures
"24" : un spectacle autour de la revue littéraire SOUFFLES par le collectif ATRE

24 raconte la genèse de la revue littéraire marocaine Souffles, les 24 heures qui ont précédé la parution du premier numéro, ses débuts. Fondée en 1966 à Rabat, cette revue était un recueil de textes poétiques, de croquis, de reprographies, d’articles et points de vue subversifs sur le monde. Créée à Rabat par un petit groupe de poètes d’expression française, la revue Souffles s’est transformé en un véritable mouvement intellectuel. De simple revue littéraire et poétique, elle est devenue une revue culturelle militante, qui a lancé les grands noms du monde intellectuel maghrébin de l’époque.

Écriture et mise en scène : Ilène Grange
Sons et création sonore : Léa Grange

Infos pratiques :
Entrée avec participation libre.
Maison des Passages : 44 rue St George, 69005  Lyon / tel et réservations : 04 78 42 19 04 / métro ligne D, arrêt Vieux Lyon


mercredi 21 novembre 2018

MEDIACRITIQUE(S) n° 29 (OCTOBRE-DÉCEMBRE)


Le n°29 de Médiacritique(s), notre magazine trimestriel, est sorti mardi 20 novembre 2018 de l’imprimerie, avec le meilleur des productions d’Acrimed de ces derniers mois !






Ce numéro ne sera pas plus diffusé en kiosques que les précédents.

Vous pourrez cependant le trouver dans quelques rares – mais d’autant plus précieuses – librairies lyonnaises listées plus bas, ainsi que sur notre boutique en ligne : https://boutique.acrimed.org/médiacritique-s-n-29.html

Par La Poste et par nos soins, chaque numéro isolé ne vous coûtera que 5,50 euros, frais de port inclus.

L’abonnement pour un an et 4 numéros ? 15 euros tout compris. Pour les commandes et abonnements, c’est ici.

Et pour l’offre abonnement et adhésion pour 50 euros, c'est là : https://boutique.acrimed.org/adhésion-abonnement


 


Les librairies lyonnaises où trouver Médiacritique(s)

Le Bal des Ardents
17 rue Neuve 69001 Lyon
https://www.facebook.com/Le-Bal-des-ardents-235657986450564/

Librairie Passages
11 rue de Brest 69002 Lyon
http://www.librairiepassages.fr/

La Gryffe
5 rue Sébastien-Gryfe 69007 Lyon
http://lagryffe.net/

Terre des Livres
86 rue de Marseille 69007 Lyon
http://www.terredeslivres.fr/

jeudi 8 novembre 2018

JOURNÉE LYONNAISE DE LA CRITIQUE DES MÉDIAS : ACTE 2 !



Samedi 17 novembre, de 14 à 22 heures, l'antenne lyonnaise d'Acrimed organise sa seconde journée de la critique des médias en partenariat avec la MJC du Vieux Lyon (5 place Saint Jean, 69005 Lyon, métro arrêt Vieux Lyon). 

Pauline Perrenot, Olivier Cyran, le youtubeur Usul, des journallstes lyonnais et des responsables de médias alternatifs échangeront avec le public sur le thème "Pour des médias (vraiment) au service des publics". 



Le programme de la journée est ci-dessous, venez nombreuses et nombreux !

Entrée dès 14 heures avec participation libre.





Attention ! Pour assister à la projection de "Mes Chers Contemporains : le journaliste (David Pujadas)" suivie d’un échange avec Usul, blogueur à Mediapart, une inscription  est nécessaire au préalable  (mais gratuite !).


La page Facebook de l'évènement : https://www.facebook.com/events/315403842567713/

vendredi 2 novembre 2018

AGENDA DE NOVEMBRE


Des lieux associatifs et culturels lyonnais soutiennent régulièrement notre antenne d'Acrimed 69 en accueillant nos activités dans leurs locaux (MJC, librairie, cafés coopératives, cinémas indépendants).
Nous relayons avec plaisir dans cet agenda plusieurs des évènements qu'ils organisent.

NOVEMBRE

Jeudi 08/11

[ MÉDIAS- RENCONTRE]

MJC de Saint Just à 18h30

Exposition- rencontre "Y a quoi au menu ?" avec l'association "Casseurs de pub" et le journal "La décroissance"

Pour ce nouveau temps de rencontre artistique, la MJC Saint Just a le plaisir d'accueillir Philippe Souchet, membre du journal "La décroissance" autour de trois affiches réalisées par l'association "Casseurs de pub". Avec pour question : "Y a quoi au menu?".
Ce rendez-vous est l'occasion de découvrir un journal engagé, de questionner nos comportements et les dynamiques des industries alimentaires

Pourquoi nous appelons-nous "Casseurs de pub" ? Sommes-nous des "casseurs", des gens "pas bien dans leur tête", comme s'emploient à le faire croire les publicitaires ? Non, bien sûr. Au contraire, nous menons un combat non-violent fondé sur l'argumentation. Si nous sommes des "Casseurs de pub", c'st parce que la pub est une machine à casser. Une machine à casser la nature, l'humain, la société, la démocratie, la liberté de la presse, la culture et les cultures, l'économie ou encore l'éducation"

Infos pratiques : MJC Saint Just : 6 rue des Fossés de Trion, 69005 Lyon / tel : 04 72 32 16 33 / mail : mjc@mjcstjust.org / Bus : 21, 20; arrêt : Favorite ; Funiculaire: arrêt Saint-just.


Lundi 12/11

[ MÉDIAS- RENCONTRE]

Université Lumière Lyon 2 Campus des berges du Rhône de 16 heures à 18h30

"Rencontre- débat : journalisme et transitions démocratiques" organisée par l'association "Horizons médiatiques".

Rendez-vous pour une rencontre-débat avec la présence de journalistes francophones venant de différents pays :
• Daniela COMAN - Roumanie 🇷🇴
• Souleymane DRABO - Burkina Faso 🇧🇫
• Anna AGHVANYAN - Arménie 🇦🇲
• Thamara DRYSON - Venezuela 🇻🇪

Un live facebook sera également diffusé.
Événement avec Reporters Solidaires.

Infos pratiques : Université Lyon 2 Berges du Rhône : 16/18 quai Claude Bernard, 69007 Lyon / accès : tram T1 : arrêt" rue de l'Université"ou "Claude Bernard".

Lien vers l'association "Horizons médiatiques" : https://www.univ-lyon2.fr/actualite/publications/horizons-mediatiques-le-journalisme-dans-tous-ses-etats-450560.kjsp


Mercredi 14/11

[ CINÉ- DÉBAT]

Cinéma Jeanne Mourguet à Ste Foy les Lyon à 20 heures

"Libre" de Michel Toesca, suivie d'un débat en présence de Marie-Noelle Frery, avocate spécialité en droit des étrangers.

Une soirée organisée par les Amis du Monde Diplomatique de Lyon , en partenariat avecAttac Lyon Sud ouest et la MJC de Ste Foy.

" La Roya, Vallée du sure de la France frontalière avec l'Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d'autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d'asile.
Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi... Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi La Roya, l'a suivi durant trois ans. Témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, il a participé et filmé au jour le jour cette résistance citoyenne. Ce film est l'histoire du combat de cédric et de tant d'autres"

Entrée payante au tarif du cinéma.

Infos pratiques : Ciné Mourguet, 15 rue Deshay, 69 110 Sainte-Foy-lès-Lyon / tel : 04 78 59 01 46 / Accès : Bus C19 - Arrêt Ste Foy Mairie  ; Bus 49 - Arrêt Ste Foy Châtelain À 10 minutes de Perrache ou Francheville Taffignon
Contact AMD Lyon : catherine.chauvin@wanadoo.fr

Lien vers la bande annonce du film : https://youtu.be/fKhYUbd2vog



Samedi 17/11

MJC SAINT JEAN DU VIEUX LYON DE 14 À 22 HEURES

JOURNÉE LYONNAISE DE LA CRITIQUE DES MÉDIAS : ACTE 2 "POUR DES MÉDIAS (VRAIMENT) AU SERVICE DES PUBLICS"
De 14h à 22 heures

 Une journée d'ateliers, de tables rondes, lectures rencontres organisée par ACRIMED 69 et la MJC Saint Jean de Lyon

Programme disponible sur les liens suivants : 


Notez qu'au cours de cette journée, l'association des Amis du Monde Diplomatique de Lyon propose une rencontre avec le journaliste Olivier Cyran à l'occasion de la publication du livre "Les éditocrates 2" (éditions La Découverte).
Plus d'informations sur le lien : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article6236.html


Mardi 27 novembre


[ MÉDIAS- RENCONTRE]

Bibliothèque Municipale de la Part-dieu de12h30 à 13h30 (Espace MiWam, rez-de chaussée)

Rencontre avec l'équipe du tout jeune magazine "Agir à Lyon"

Il y avait le guide annuel, il y a désormais le magazine. Depuis janvier 2018, Anciela donne chaque mois ddv aux lecteurs de notre métropole ou au delà, sur les gradns défis de société à Lyon et aux alentours et leur propose de découvrir des initiatives et associations qui agissent ! Ce projet audacieux, émanant d'une structure désormais incontournable à lyon quand on parle "initiatives citoyennes" et "économies solidaires", ambitionne de donner à ses lecteurs des clés pour rendre notre ville et sa région plus écologique et plus solidaire ! Un sacré défi qui mérite attention et que nous avions envie d'interroger avec vous"


Rencontre animée par Laurent Burlet de "Rue 89 Lyon"

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Infos pratiques : BM Lyon Part-dieu : 30 boulevard MariusVivier-Merle, 69003 Lyon / tel : 04 78 62 18 00 / Métro B arrêt Part-dieu


Jeudi 29/11

[MÉDIAS -ATELIER ]

Bibliothèque de la Part-dieu de 18h à 20 heures 

Atelier : " Décrypter l'information"

Vous souhaitez aiguiser votre sens critique vis à vis des médias et découvrir de nouveaux outils pour décrypter l'information ? Vous voulez élargir le champ de vos sources d'informations ?
Pour s'émanciper de l'attractivité première des images et de l'actualité médiate et permettre à la raison de prendre le pas sur l'émotion face au flot d'informations, b-nous vous proposerons à travers des exemples concrets, de décrypter différents traitements de l'information en favorisant une lecture critique des médias"

Entrée libre dans la limite des places disponibles
Infos pratiques : RDV en salle de la découverte au 4ème étage.
BM Lyon part-dieu : 30 boulevard Marius Vivier-Merle, 69003 Lyon / tel : 04 78 62 18 00 / Métro B arrêt Part-dieu


mardi 30 octobre 2018

Journée lyonnaise de la critique des médias : Acte 2


A l'occasion de notre seconde journée lyonnaise de la critique des médias - qui aura lieu le 17 novembre prochain (cf. programme ci-dessous) - , nous avons voulu donner un avant goût du thème qu'on a choisi cette année : « Pour des médias (vraiment) au service des publics » en donnant la parole à un média récent sur Lyon et qui défend une conception exigeante de l'information... qu'on finirait par penser improbable dans le paysage médiatique actuel.
On remercie Nicolas Barriquand, qui sera présent à notre journée, de nous présenter le projet éditorial et le modèle économique de Mediacités, en espérant que cela aiguise votre envie de venir échanger et débattre avec lui, et d'autres encore, sur l'information que nous voudrions pour demain.


Acrimed 69 : Médiacités existe depuis combien de temps et qui en sont les membres fondateurs ?

Nicolas Barriquand : Mediacités a été créé à l’automne 2016 et le journal a été mis en ligne le 1er décembre 2016. D’abord à Lille. Nous avons ouvert les déclinaisons Mediacités Lyon et Mediacités Toulouse en mai 2017, et Mediacités Nantes en septembre 2017.
Les sept membres fondateurs de Mediacités sont des journalistes, issus pour la plupart des rédactions de L’Express et de L’Expansion et plus particulièrement du service « régions » de L’Express. Nous avons quitté ce titre après son rachat par le milliardaire Patrick Drahi (SFR). 

Qu'est-ce qui vous a amené à penser ce projet possible et avec quels moyens (financiers et humains) est-il possible de lancer un « pure player » comme le vôtre aujourd'hui ?

Le projet de Mediacités est né d’un constat ou plutôt d’un triple constat : 1/ La presse nationale est trop parisienne à notre goût et se désintéresse trop souvent des enjeux locaux. 2/ La presse locale consacre trop peu de moyens à enquêter sur les pouvoirs locaux, à jouer son rôle de contre-pouvoir. 3/ Depuis une trentaine d’années, avec les lois de décentralisation et l’évolution géographique et démographique, les grandes villes en France se sont « métropolisées », concentrant toujours plus de pouvoirs (politiques, économiques, etc.). Face à cette mutation, le paysage médiatique local a assez peu évolué avec dans de nombreux territoires un quotidien régional dominant sans concurrence, qui devient de fait une institution, un pouvoir local. Or, nous pensons que le pluralisme dans la presse est essentiel à la bonne santé de notre démocratie. Au niveau national comme local.
Pour les moyens : nous avons amorcé la pompe en réinvestissant dans le projet nos primes de licenciements après le plan social opéré par Patrick Drahi à L’Express. Nous avons ensuite mené une campagne de financement participatif pour ouvrir les 2e, 3e et 4e déclinaisons de Mediacités. Puis enfin, nous avons mené une levée de fonds, participative aussi, qui réunit près de 70 personnes qui croient au projet, en gardant, les journalistes-fondateurs, le contrôle capitalistique du journal (ouverture de 30% de notre capital). Cette levée de fonds doit nous permettre de nous donner le temps d’avoir suffisamment d’abonnés. Car on a fait le choix d’être un journal payant (mais accessible), sur abonnement. Cela nous paraît plus sain – et plus logique – d’être financé par ceux qui nous lisent que par de la publicité ou par un milliardaire. C’est aussi indispensable pour exercer notre métier en toute indépendance.

Comment définiriez-vous votre ligne éditoriale ?

Notre ligne éditoriale, c’est l’investigation locale. C’est une démarche journalistique : enquêter, sans tabou, sans parti pris, sur tous les domaines pour révéler des faits mais aussi aider à mieux comprendre les enjeux et l’environnement qui concernent le lecteur. Enquêter mais aussi expliquer : donner du sens aux faits, les raconter dans leur contexte.
Mediacités prend le temps d’enquêter. Certains journalistes passent des semaines à creuser un même sujet. C’est rare à l’heure des chaînes d’info en continu et du flux incessant des sites internet. On fait le pari d’une information rare – dans chaque ville, nous publions sur un rythme hebdomadaire – mais de qualité, exclusive, fouillée.

Avez-vous quelques exemples d'articles, sur Lyon en particulier, qui l'illustrent particulièrement ?

Dernièrement nous avons publié une longue enquête particulièrement bien documentée sur Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et organisateur du festival Lumière. C’est une enquête inédite : tous nos confrères saluent la réussite de Thierry Frémaux mais personne n’était encore allé décortiquer ses affaires, regarder sur quoi repose ce succès. En bref, ce qu’il se passe en coulisses. On a découvert une personnalité intouchable, qui cumule les fonctions, en situation de conflit d’intérêts à plus d’un titre.
Autre domaine, autre article : nous avons révélé l’exil fiscal au Luxembourg du propriétaire du Kopster, nouvel hôtel du grand stade de l’OL. Il s’agit d’une des premières fortunes de Lyon. Cet exemple est assez significatif de l’importance d’un média sans publicité : à l’ouverture de l’hôtel, le Kopster a acheté de pleines pages de publicité dans la presse locale…  

Vous avez avec des correspondants ou des pigistes dans les différentes villes, je crois, comment travaillez-vous avec eux ?

Mediacités compte une équipe nationale, les journalistes-fondateurs qui assurent la rédaction-en-chef pour toutes les éditions. Nous travaillons ensuite avec des journalistes pigistes spécialistes de leur ville ou spécialistes d’un sujet en particulier qui peuvent enquêter sur l’une ou l’autre de nos villes. Un exemple : une de nos journalistes régulière est spécialiste des délégations de services publics, une compétence précieuse quand on enquête sur les collectivités locales.

Arrivez-vous à vos objectifs actuellement en nombre d'abonnement ?

Convaincre les lecteurs, habitués à la gratuité, de s’abonner pour une presse sur Internet est un travail de longue haleine. Mais petit à petit le message qu’une presse de qualité et indépendante a de la valeur et donc un coût pour le lecteur devient audible. Un peu plus de 2000 personnes se sont abonnées à Mediacités. Elles sont de plus en plus nombreuses mois après mois. Et elles sont encore plus nombreuses à lire nos articles car il est possible d’accéder à nos publications via une formule découverte « 24h gratuites ».  

              

                                        "Pour des médias (vraiment) au service des publics"

                                       Deuxième Journée Lyonnaise de la critique des médias
                                                            Demandez le programme ! 





lundi 15 octobre 2018

Menace sur l'information indépendante : Ils veulent bâillonner "Le Ravi" !


Nous relayons un communiqué du journal marseillais "Le Ravi", victime d'une assignation pour diffamation par un édile départemental sans doute peu habitué à apprécier le travail exigeant et sans concession d'une presse locale qui ne lui serve pas la soupe...






"Suite à la publication de notre enquête, "Les élus d'abord, les enfants après" Marc Lauriol, conseiller départemental LR du Var, et l’Odel (Office départemental d’éducation et de loisirs), qu’il dirige, nous ont assigné en diffamation. En nous réclamant 32 500 euros ! Les mêmes avaient pourtant refusé de répondre à nos questions et n’ont pas pris la peine de réclamer un droit de réponse...
Après avoir été renvoyé à quatre reprises, notre procès a eu lieu mardi 18 septembre, au tribunal de grande instance de Draguignan. Le délibéré du jugement a été rendu le 9 octobre. Nous sommes condamnés à 2000 euros de "dommages et intérêts" ainsi qu’à 2000 euros d’amende avec sursis en raison de certains passages de l’enquête dont le tribunal a jugé l’expression diffamatoire (le fait de qualifier, par exemple, de "pieuvre" l’Odel Var où le titre de l’enquête)... Encore dans l’attente de la notification écrite et détaillée du jugement, estimant entravée la liberté d’exercer notre métier avec l’irrévérence exigée d’un journal satirique, nous allons faire appel. Et ce recours est suspensif.
Par ailleurs, l’Odel, avec sa DRH, nous attaquent dans une deuxième procédure, là encore pour "diffamation", concernant une nouvelle enquête (« De l’Odel sous les ponts », le Ravi n°159, février 2018) ! Pour cette affaire bis repetita  : convocation au TGI de Draguignan le 21 novembre prochain. Et là encore du côté de la direction de l’Odel Var, le même refus de répondre à nos questions et le choix de ne pas s’exprimer dans le cadre d’un simple droit de réponse plutôt que d’attaquer devant la justice.

Témoignez votre solidarité avec la presse pas pareille régionale !
Abonnez sans tarder au Ravi  !

Notez bien qu'un journaliste du Ravi sera présent le 17 novembre dans le cadre de la deuxième journée lyonnaise des médias organisée par Acrimed 69 en partenariat avec La MJC Saint Jean du Vieux Lyon et dont le programme définitif sera bientôt dévoilé !

En attendant, vous pouvez découvrir Le Ravi ici : http://www.leravi.org/ et pour s'abonner ou le soutenir, c'est là http://www.leravi.org/spip.php?article1188

jeudi 11 octobre 2018

Médias locaux: TLM devient BFM Lyon !


Altice, le groupe de médias et de  télécommunication du milliardaire Patrick Drahi (Libération, L'Express, SFR, Virgin mobile...)  vient de racheter la chaîne lyonnaise Télé Lyon Métropole (TLM).


L'information est annoncée sur BFM TV (dont Drahi est aussi le propriétaire).

L'article souligne notamment que "l’acquisition de TLM, sous réserve de l’agrément du Conseil supérieur de l’audiovisuel, devrait être finalisée d’ici fin 2018".

Plus d'informations ici :

https://www.bfmtv.com/economie/altice-rachete-la-chaine-locale-tlm-pour-creer-bfm-lyon-1541275.html





Rien d'étonnant au fond que cette chaine locale, dévouée inlassablement depuis des années à la célébration extatique du marché et des entreprise locales (au fil d'émissions comme le "Club des entrepreneurs", "Lyon décideurs", " "Rencontres d'entrepreneurs"  et autres "Une entreprise  une famille") ait pu susciter les intérêts d'un des grands patrons du CAC 40 !



mardi 25 septembre 2018

AGENDA OCTOBRE

C'est la rentrée et avec elle, le retour de l'agenda.
Rappelons que des lieux associatifs et culturels lyonnais soutiennent régulièrement notre antenne d'Acrimed 69 en accueillant nos activités dans leurs locaux (MJC, librairie, cafés coopératives, cinémas indépendants).
Nous relayons avec plaisir dans cet agenda plusieurs des évènements qu'ils organisent.

OCTOBRE

Mardi 02/10

[ MÉDIAS- RENCONTRE]

Bibliothèque municipale de Lyon Part-dieu à 18h30

"Lanceurs d'alerte et journalistes au service du droit d'informer"
Rencontre avec Raphaël Ruffier-Fossoul, rédacteur en chef de Lyon Capitale et Nathalie Devilliers, professeur de droit, Grenoble, Ecole de management (GME).

"En juin dernier, la proposition de loi Gauvain sur le secret des affaires a été adopté par le Sénat. Elle permet la transposition dans le droit français de la directive européenne sur le secret des affaires. En clair, les entreprises se protègent ainsi du vol de leurs secrets industriels ou et de leur divulgation à des concurrents ou au grand public. Cependant, ce souci du secret peut être parfois en contradiction avec l'intérêt général. En conséquence, les lanceurs d'alerte, personnes qui ont décidé de dévoiler des informations sensibles, au risque de se trouver hors-la-loi, sont aujourd'hui en danger, menacés par des entreprises ou groupes dont ils ont révélé les mauvaises pratiques. Lanceurs et journalistes sont de fait naturellement associés par la défense du droit à informer..."


Infos pratiques : BML Part-dieu, 30 boulevard Vivier-Merle, 69003 Lyon / 04 78 62 18 00 /
Entrée libre dans la limite des places disponibles



Mercredi 03/10

[ FRANCE-AFRIQUE- RENCONTRE]

Librairie Terre des livres à 19 heures
Rencontre (en partenariat avec les éditions Agone et le réseau Survie) avec Raphaël GRANVAUD à l’occasion de la parution de Un pompier pyromane ; l’ingérence française en Côte d’Ivoire, d’Houphouët-Boigny à Ouattara de Raphaël Granvaud & David Mauger, éditions Agone, collection Dossiers noirs, 2018.


"Derrière une neutralité affichée, la France n’a cessé d’intervenir dans la vie politique ivoirienne, défendant âprement ses intérêts économiques et son influence régionale. Elle a arbitré la guerre de succession ouverte par la mort du président Houphouët-Boigny, poussant les candidats les plus proches de la France pour pouvoir maintenir la Côte d’Ivoire à la place qu’elle occupe depuis l’indépendance de 1960, à savoir u n des pivots de la Françafrique – cette forme spécifique du néocolonialisme français. Sous prétexte d’éviter un « nouveau Rwanda », la France est aussi intervenue militairement en Côte d’Ivoire, jouant le rôle de force « impartiale » aux côtés de l’ONU. C’est d’ailleurs dans le cadre de l’opération Licorne – censée illustrer l’exemplarité des nouvelles modalités d’intervention de l’armée française en Afrique – que les militaires français ont ouvert le feu sur des foules de civils ivoiriens désarmés, en novembre 2004, sur fond de manipulations qui laissent suspecter une tentative avortée de coup d’État. La France n’a jamais été ni un arbitre neutre ni un acteur désintéressé dans la crise ivoirienne ; ce livre participe à documenter son rôle, qui reste aujourd’hui encore insuffisamment critiqué et débattu. Raphaël Granvaud et Gérard Mauger sont tous deux membres de l’association Survie, et rédacteurs de Billets d’Afrique, bulletin mensuel d’information alternative sur les avatars de la politique africaine de la France."

Infos pratiques : Terre des livres, 86 rue de Marseille, 69007 Lyon / tel : 09 505 884 22 / site internet  : http://www.terredeslivres.fr/les-rencontres/
Entrée libre


Jeudi 04/10

[ ÉGALITÉ FEMME- HOMME - DÉBAT CITOYEN]

MJC Saint Jean du Vieux Lyon à 20 heures

"Conférence/ débat citoyen : Inégalités Femme-homme. Les stéréotypes de genre dès la petite enfance"
En présence de chercheurs en sciences humaines et sociales spécialisés en étude de genre.

Les inégalités femme-homme, ainsi que les stéréotypes de genre sont présents dans tous les domaines de la société (à l'école, au travail, au sein d'une famille, dans les médias...) et ce, depuis le plus jeune âge. Quelles sont les incidences sur la construction identitaire des enfants, pour les filles mais également les garçons ? Comment devient-on un homme / une femme, baigné dans une société qui véhicule encore de nombreux clichés ?"

Infos pratiques : MJS Saint-Jean : 5 place St Jean, 69005 Lyon / tel : 04.78.42.48.71/ Métro ligne D : arrêt Vieux Lyon / site internet : http://www.mjcduvieuxlyon.com/debats/
Entrée gratuite sur réservationhttps://www.yesgolive.com/salle-leo-ferre-lyon/inegalite-femmehomme


Mercredi 10/10

[ ANTISIONISME /ANTISEMITISME  - AMD DE LYON]

Bourse du travail, salle Moissonnier à 19 heures

"Antisionisme / Antisémitisme ? Les vrais enjeux d'un amalgame"
Conférence - débat de Dominique Vidal, journaliste, à l'occasion de la parution de son livre "Antisionisme = Antisémitisme ? (éditions Libertalia)".

Une soirée organisée par Les Amis du Monde Diplomatique de Lyon, en partenariat avec l'UJFP, l'AFPS 69, le collectif 69 de soutien au peuple palestinien et la librairie La Gryffe.

Présentation de l'éditeur :

"Réponse à Emmanuel Macron.
« Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Albert Camus.
Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s’apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél’ d’hiv’. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu’il a appelé « cher Bibi », il lance : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. »
Jamais un chef de l’État n’avait commis une telle erreur historique doublée d’une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l’histoire du sionisme, de la diversité de l’antisionisme, de l’antisémitisme hier et aujourd’hui, enfin de la politique proche-orientale de la France."

Infos pratiques : Bourse du Travail, Salle Moissonnier : place Guichard, Lyon 3ème / métro : arrêt Place Guichard ou Tram T1, arrêt Palais de justice-Mairie du 3ème.
Entrée libre
Contact AMD Lyon : catherine.chauvin@wanadoo.fr
Lien vers la page des AMD de Lyon : http://www.amis.monde-diplomatique.fr/article5944.html



Lundi 15/10

[ AGROALIMENTAIRE  - CINÉ-DÉBAT]

Théâtre de l'Astrée / Campus de la Doua à 18h18

Soirée Ciné-débat avec la projection du documentaire "L'empire de l'or rouge (enquête mondiale sur la tomate d'industrie)"de Jean-Baptiste Mallet et Xavier Deleu (2018 / 54 mn)

Une soirée proposée dans le cadre du cycle "Docs et débats"en partenariat avec Artisans du monde Villeurbanne dans le cadre du Festival Alimen-terre

"Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré de tomates, du ketchup ou une pizza ? Pendant deux ans, Jean-Baptiste Malet a retracé le voyage d’une tomate de la Chine au Ghana, en passant par l’Italie, le Canada et les Etats-Unis.
Ce film nous emmène à la rencontre des traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine qui se cachent derrière l’industrie de la tomate. De quoi nous questionner sur notre consommation."

Infos pratiques : Campus de la Doua, Boulvard du 11 novembre 1918, 69100 Villeurbanne / Bus C26 station « La Doua » ; Bus C17 station « CNRS » ;Tramway T1 et T4 station « La Doua – Gaston Berger ».
Entrée libre
Plus d'informations http://theatre-astree.univ-lyon1.fr/event/docsdebats-lempire-de-lor-rouge/?doing_wp_cron=1537882175.6364068984985351562500


Mercredi 31/10

[ HISTOIRE POPULAIRE FRANCE  - RENCONTRE]

Librairie Le Bal des ardents à 19 heures

Rencontre avec Gérard Noiriel, historien, à l'occasion de la publication de son ouvrage "Une histoire populaire de la France" (Éditions Agone, 2018).

Présentation de l'éditeur :

"« En 1841, dans son discours de réception à l’Académie française, Victor Hugo avait évoqué la “populace” pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu’il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot “misérable”, qu’il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu’il évoquait dans son roman. L’ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d’être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »
La France, c’est ici l’ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l’État français. Dans cette somme, l’auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l’affirmation de l’État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l’esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale."

Infos pratiques : Librairie Le Bal des ardents, 17 rue Neuve, 69001 Lyon / tel : 04 72 98 83 36 / lien page Facebook : https://www.facebook.com/Le-Bal-des-ardents-235657986450564/